1.   Selon l'Article 19 De La Convention des Nations Unies Sur Les Droits De L'enfant :

L    1:Les États parties prennent toutes les mesures législatives,  administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l'enfant contre toutes formes de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu'il est sous la garde de ses parents ou de l'un d'eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié.
 2:Ces mesures de protection comprendront, selon qu'il conviendra, des procédures efficaces pour l'établissement de programmes sociaux visant à fournir l'appui nécessaire à l'enfant et à ceux à qui il est confié, ainsi que pour d'autres formes de prévention, et aux fins d'identification, de rapport, de renvoi, d'enquête, de traitement et de suivi pour les cas de mauvais traitements de l'enfant décrits ci-dessus, et comprendre également, selon qu'il conviendra, des procédures d'intervention judiciaire.

Hélas la situation en Palestine et particulièrement dans la bande de Gaza est alarmante et les enfants sont les premiers victimes de ce conflit .

L'occupation de la Palestine et la crise humanitaire qu'elle entraîne constitue une source infinie de traumatismes pour les Palestiniens et tout  particulièrement pour les enfants âgés entre 12 et 16 ans.

L’enfant subit de plein fouet les troubles psychologiques subies par l’adulte affecté dans sa vie par l’occupation .En effet l’image d’un père, frère ou tuteur sans activité, persécuté, à qui tout bien à été confisqué même sa dignité ,n’offre plus une image de responsable de la famille épanouie Terni et détruit par des années d’occupation ,le mental de l’adulte est touché au plus profond de son être et ces traumatismes sont importés au sein de la famille et deviennent  une souffrance mentale pour la femme et les enfants qui en subissent les conséquences.

Si durant toutes ces années d’occupation, de blocus, de barbarie et de privation beaucoup d'enfants blessés ont acquis une incapacité physique permanente, beaucoup ont surtout développé des déficiences psychologiques. La fréquence de symptômes névrosés et des troubles du comportement parmi des enfants, comme la désobéissance ou l'irritabilité, est à la hausse. Selon une récente  recherche dans la Bande de Gaza, environ 32.7 % d'enfants subissent à des niveaux sévères, des états  de stress post-traumatique.

Selon l’OMS  les enfants sont plus vulnérables et les plus susceptibles de développer une maladie mentale. C’est pour cela qu’il est important pour ses enfants, de pouvoir grandir dans un environnement où il se sent en sécurité et dans lequel il ne ressent aucune crainte. Il est essentiel au bon développement et à l’épanouissement de l’enfant que les parents conservent leur rôle protecteur.

En parallèle à ces traumatismes vécues par l’enfant au sein de la famille, on enregistre un  taux élevé de violence à l’école et une recrudescence de troubles du sommeil avec des enfants qui font des cauchemars et présentent des troubles  d’incontinence nocturne.

L’enfant vit en permanence dans l’angoisse et l’inquiétude  de perdre ses proches qui apparaissent dans l’incapacité d’arrêter ou de contrôler une situation menaçante voire terrible.

Il est donc temps que  les Etats prennent leurs responsabilités et  fassent respecter cette convention qui jusqu'a présent est restée muette face à cette injustice que seuls des innocents subissent.