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    Bonne année Gaza

    Pour ce nouvel an je vous souhaite au nom du groupe "rayon de soleil" une excellente année 2014 , une année pleine de bonnes résolutions , nos meilleurs voeux au monde .

    Que cette année soit marquée par la liberté pour les Palestiniens , avec la levé du blocus qui fait toujours autant de ravage humains .

    Que Gaza soit libre !!

    Bonne année

     

     


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  • http://stoptortureenfantspalestiniens.wesign.it/fr

     

     

     


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    Hommage à un grand homme, figure majeure de la lutte pour la liberté et légalité

     

    Un grand homme de paix nous a quittés laissant derrière lui une histoire inoubliable de ses années de lutte pour l’égalité des hommes.

     

    Nelson Mandela, le héros de la lutte anti-apartheid, est mort à l'âge de 95 ans à son domicile de Johannesburg, a annoncé jeudi soir le président sud-africain Jacob Zuma en direct à la télévision publique.

     

    Aujourd'hui, nous disons au revoir à Nelson Mandela qui était un pionnier de force et de courage. Un être exceptionnel qui s’est battu pour la liberté et l'égalité contre un gouvernement d’occupation le plus brutal et  le plus oppressant que le monde a connu dans des temps récents. Le long chemin vers la liberté de Nelson Mandela a finalement aboutit, laissant l'Afrique du Sud libre de l'apartheid et de la ségrégation sévère.

     

    Le monde retient une de ces citations qui dit:

     

    « J’ai appris que le courage n'était pas l'absence de crainte, mais le triomphe sur celle-ci. L'homme courageux n'est pas celui qui ne ressent pas la peur, mais celui qui la conquiert."

     

    Nelson Mandela  a donné l'espoir au monde et continuera à inspirer des générations à venir.

     

    Les palestiniens se sentent le plus touchés par la mort de ce grand homme, un homme qui était un compagnon de route pour leur cause.

     

     Tous reprennent la célèbre citation de Mandela selon laquelle "Notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens".

     

    Dans plusieurs villages de Cisjordanie où se déroulent chaque vendredi des manifestations contre la colonisation et le mur de séparation israélien, baptisé "mur de l'apartheid" par les Palestiniens, des participants brandissaient des portraits de Mandela, notamment à Bilin.

     

    A Gaza, le Centre palestinien pour les droits de l'Homme a annoncé l'organisation la semaine prochaine "avec les prisonniers libérés de cérémonies à la mémoire de Mandela".

     

    Gardons l’espoir que Gaza aujourd’hui «  l’emmurée vivante »  sera un jour libre.

     

    http://www.francetvinfo.fr/monde/afrique-du-sud/nelson-mandela/nelson-mandela-l-ancien-president-sud-africain-est-mort_343926.html

    http://worldnews.nbcnews.com/_news/2013/12/05/17500450-he-is-now-at-peace-nelson-mandela-dead-at-95

     

     


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    On ne peut plus faire comme si de rien n'était!! On ne peut plus fermer les yeux et même si on ne veut plus voir  l'odeur vient brutalement réveiller les consciences. L'odeur fétide de la maladie, de la mort envahit les ruelles et les maisons même les hôpitaux ne sont plus à l'abri d'un désastre sanitaire .

    Une crise humanitaire menace quotidiennement les habitants de cette petite enclave fermée de tout coté, ne laissant aucun espoir à ces milliers d'enfants de vivre en toute sécurité .

    Privés d'électricité, de carburants , il devient impossible de vivre à Gaza qui se noie sous les mauvaises odeurs des eaux usées qui s'infiltrent partout et dont il est impossible d'évacuer faute  d'un blocus illégal et inhumain israélien et égyptien.

    Oui Gaza souffre de plus en plus du blocus imposé par l'occupation israélienne et par la fermeture des frontières égyptiennes !!

    Ne restons pas silencieux devant ce désastre humanitaire !!!

    Une vidéo pour illustrer cette crise humanitaire

     en images "Gaza étouffant sous les odeurs et la pénurie des premiers soins"

    http://www.youtube.com/watch?v=ct1SLKdr0YM&hd=1


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  • La souffrance des femmes de Gaza pendant leur "Journée"

    Eva Bartlett
    Vieillir dans le camp de réfugiés de Jabaliya à Gaza. (Emad Badwan/IPS)

    GAZA - "A Gaza nous n’avons pas une vie normale, nous survivons seulement en nous adaptant aux conditions anormales du siège et de l’occupation," dit la doctoresse Mona El-Farra qui milite depuis longtemps pour les droits humains et les droits des femmes dans la bande de Gaza. Pendant la Journée International des Femmes la plupart des femmes dans le monde réclament l’égalité au travail et la fin des violences domestiques, mais Farra et la majorité des femmes de Gaza luttent, elles, pour les droits élémentaires.

    "C’est difficile de vivre sur cette petite bande de terre où on ne peut pas satisfaire les besoins en eau et en électricité, les besoins sanitaires et de détente des habitants. Les femmes de Gaza sont particulièrement traumatisées par les attaques continuelles de l’armée israélienne," a dit Farra.

    Un rapport du Centre Palestiniens des Droits Humains (CPDH) met en évidence les souffrances des Palestiniennes sous le siège israélien illégal imposé à la bande de Gaza depuis sept ans et pendant les 23 jours de l’attaque israélienne de 2008-2009 qui a tué 1400 Palestiniens, dont 112 femmes.

    Le rapport qui s’intitule "A travers les yeux des femmes" parle de la lutte permanente des femmes de Gaza pour "tenter d’accepter leur chagrin et leurs blessures, la perte de leurs enfants, leurs maris, les membres de leurs familles, leurs maisons et leur moyens de subsistance."

    Pour Hiba an-Nabaheen, une diplômée de 24 ans de l’Université Palestinienne de Gaza, les plus grands problèmes sont la pauvreté et le chômage causés par le siège.

    "Comment une femme dont le mari est mort ou en prison peut-elle continuer à prendre soin de ses enfants ? Les guerres mortelles que les Israéliens nous font sont certes encore bien pires que la pauvreté croissante dans laquelle ils nous font vivre mais malgré mes diplômes je ne trouve pas de travail et beaucoup d’autres diplômés sont dans la même situation, même ceux qui ont été reçus avec mention."

    Nabaheen est la seule des dix enfants de la famille à avoir un diplôme universitaire. "Mon père est handicapé et ne peut pas travailler et c’est moi l’aînée. Même ma soeur qui a de très bonnes notes à l’école ne trouvera pas de travail quand elle aura terminé ses études."

    Um Oday qui a 30 ans aimerait beaucoup travailler : "J’ai trois jeunes enfants mais mon mari serait tout à fait d’accord pour m’aider à m’en occuper si je trouvais du travail. En plus de mes études à l’université, j’ai suivi plusieurs formations dans l’espoir de trouver un travail. Mais à Gaza, il n’y en a pas."

    Tagreed Jummah qui dirige le Comité de l’union des femmes palestiniennes de la ville de Gaza dit aussi que le siège est le principal oppresseur.

    "Le siège nous affecte tous mais il affecte spécialement les femmes" dit Jummah. "Ces dernières années, de plus en plus de femmes ont été forcées de devenir chefs de famille parce que leurs maris ont été tués ou emprisonnés en Israël ou sont au chômage à cause du siège. Mais la majorité de ces femmes n’ont aucun moyen de gagner de l’argent."

    Un rapport de l’ONU d’août 2012 intitulé Gaza en 2020 : Un endroit vivable ? dit que le chômage "a augmenté depuis la fin des années 1990." Le rapport montre son impact sur les femmes dont le taux de chômage était de 47% au début de 2012.

    Malaka Mohammed, une diplômée en littérature anglaise de 22 ans de l’Université Islamique de Gaza qui travaille maintenant à l’université, aimerait poursuivre ses études mais elle ne le peut pas.

    "A Gaza que vous soyez un homme ou une femme, le problème est le même sous le siège et l’occupation. J’aimerais obtenir un doctorat en Anglais mais à Gaza aucune université n’y prépare."

    Cela fait dix ans qu’Israël interdit aux Palestiniens de Gaza d’aller étudier dans les universités des territoires occupés de Cisjordanie.

    "Aller à l’étranger pour étudier coûte très cher alors je cherche une bourse comme des milliers d’autres étudiants."

    L’Egypte de Moubarak s’est rendue complice d’Israël en empêchant des centaines d’étudiants palestiniens auxquels des universités étrangères avaient octroyé des bourse de quitter la Bande de Gaza.

    Rana Baker, qui étudie la gestion d’entreprise à l’Université Islamique tout en faisant du journalisme en freelance, milite pour résoudre quantités de problèmes politiques dont souffrent les Palestiniens.

    "Pour être honnête, en ce qui concerne l’impact du siège israélien et de la colonisation sur le peuple de Gaza et de toute la Palestine, je ne pense pas que l’expérience des femmes soit très différente de celle des hommes," dit Baker.

    "Quand Israël bombarde délibérément des écoles, les hommes sont affectés comme les femmes. Les limites qu’Israël impose à nos aspirations affectent les uns comme les autres. Le gouvernement israélien ne se soucie pas de la population palestinienne. Ils traitent les hommes, les femmes et les enfants avec autant de cruauté."

    Mais les femmes ont des problèmes spécifiques. La pauvreté créée par le siège a contraint 80% des 1,7 million de Palestiniens à devenir dépendants de l’aide internationale et a aggravé les problèmes de malnutrition et d’anémie des femmes.

    Un rapport conjoint de juin 2012 de l’Aide Médicale pour les Palestiniens et de Save the Children montre que l’anémie affecte 36,8% des femmes enceintes de Gaza et que l’anémie peut rendre les bébés plus fragiles, jouer un rôle dans 20% des cas où la maman meure et réduire la capacité de travail des adultes."

    Haddad a écrit, en commentaire du livre de cuisine intitulé La cuisine de Gaza : un voyage culinaire en Palestine qu’elle a coécrit : "Même à Gaza, la petite bande de terre la plus tourmentée de la terre, des centaines de milliers de femmes trouvent moyen, jour après jour, de procurer une nourriture substantielle tout autant que spirituelle à leurs familles et leurs amis. Elles font de la cuisine une forteresse contre le désespoir où la nécessité se commue en plaisir et dignité."

    Selon Haddad, le livre de cuisine est comme un rayon de soleil au coeur des épreuves que vivent les foyers palestiniens. Pour elle la cuisine gazaouie est le meilleur endroit pour voir "comment on réussit à faire la cuisine malgré le manque de gaz et d’électricité, comment les familles se réorganisent pour faire face à la destruction des maisons et au chômage quasi général."

    Elle note que pour comprendre la réalité de la vie d’une Palestinienne de Gaza, il faut avoir conscience de "la force et de l’endurance dont font preuve ces femmes qui sont confrontées chaque jour à des situations épouvantables et qui parviennent à créer en leur sein de petits espaces de grâce, de beauté et de générosité."

    Pour Tagreed Jummah, du Comité de l’Union des femmes palestiniennes de la ville de Gaza, les femmes palestiniennes "sont le symbole de la résilience palestinienne, leur résistance valeureuse est le miroir de la lutte et de la ténacité palestiniennes. Nous avons perdu nos familles, nos enfants et nous continuons à subir les attaques et les verrouillages de l’armée israélienne. Nous portons toute la souffrance de notre peuple mais nous continuons à vivre et à résister."

    Dans son rapport sur les souffrance des femmes de Gaza, le CPDH souligne que la situation n’a aucune chance de s’améliorer si le siège de Gaza n’est pas levé et que Gaza ne peut pas avoir une activité économique normale.

    "Les terribles conditions économiques ont pour conséquence que de plus en plus de femmes et de familles s’enfoncent dans une grande misère. Elles ont subi l’horreur d’une guerre illégale et maintenant elles luttent pour survivre."

    Eva Bartlett

    Eva Bartlett est une bénévole de ISM qui est entrée à Gaza sur un bateau qui a brisé le blocus en novembre 2008 — un mois seulement avant qu’Israël ne lance son ignominieuse invasion de 22 jours. Elle y est toujours. Voilà l’adresse de son blog : http://ingaza.wordpress.com

    Pour consulter l’original : http://ingaza.wordpress.com/2013/03/08/under-siege-palestinian-women-c...

    Traduction : Dominique Muselet

     


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